Le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) vient de publier un rapport et un avis relatifs aux Valeurs Repères d’aide à la gestion de la Qualité de l’Air Intérieur pour le benzène.

Qualité de l'air intérieur

Le contexte :

Dans les lieux clos, la présence de benzène résulte à la fois des sources intérieures (essentiellement les combustions domestiques et le tabagisme) et du transfert de la pollution atmosphérique extérieure, en lien notamment avec les émissions du chauffage au bois, du trafic routier et de certaines industries telles que la pétrochimie.
Compte tenu de l’évolution des connaissances toxicologiques du benzène, en particulier concernant ses effets cancérigènes (leucémie myéloïde aiguë), l’Anses a défini, en juillet 2024, une nouvelle Valeur Toxicologique de Référence (VTR) et une nouvelle Valeur Guide pour l’Air Intérieur (VGAI).
 
Une Valeur Repère recommandée par le HCSP :

Le HCSP recommande de retenir pour le benzène une Valeur Repère pour l’Air Intérieur (VRAI) des logements, des ERP et des espaces de travail sans pollution spécifique identique à la VGAI de l’Anses, pour les effets sans seuil de dose (pour un excès de risque de cancer de 10-5), soit 6 μg/m3 pour une durée d'exposition supérieur à 1 an. Le HCSP recommande que cette Valeur Repère soit également considérée comme la Valeur Seuil pour laquelle :

  • des investigations complémentaires doivent être menées ;
  • le préfet de département du lieu d'implantation de l'établissement est informé.

La Valeur Repère passe donc de 2 à 6 µg/m3. Il n’y a plus qu’une seule et même valeur pour la Valeur Repère pour l’Air Intérieur (VRAI) et la valeur d’information du préfet.
Autre modification importante : la référence pour la mesure du benzène est désormais la méthode active sur 7 jours.
 
Bien que les concentrations en benzène baissent significativement, tant dans les environnements intérieurs que dans l’air extérieur, les efforts pour limiter et réduire les expositions au benzène doivent être poursuivis.
Antea Group est fier d’avoir contribué à ce rapport grâce à la participation active de notre experte Christelle Le Dévéhat en tant qu’AMO au groupe de travail Qualité de l’Air du HCSP.

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